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Affaire Tapie : le domicile parisien de Christine Lagarde perquisitionné

Les juges enquêtent sur l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie, dans la vente d'Adidas au Crédit Lyonnais - ce qui lui a permis d'obtenir 400 millions d'euros. Des perquisitions ont déjà eu lieu chez Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Lagarde, Claude Guéant, ou Bernard Tapie.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Eric Vidal Reuters)

Une perquisition de plus... On n'en saura pas beaucoup plus, juste qu'elle a été menée mercredi au domicile parisien de Christine Lagarde par des juges de la commission d'instruction de la Cour de justice de la République. Avant elle, les juges avaient visité les domiciles et/ou les bureaux de Stéphane Richard, qui était son directeur de cabinet à Bercy à l'époque, Claude Guéant, ex-secrétaire général de l'Elysée, et de Bernard Tapie lui-même.

L'avocat de la directrice générale du FMI, Me Yves Repiquet, a précisé que "Ces perquisitions servent à la manifestation de la vérité, cela contribuera à l'exonération de toute responsabilité pénale de ma cliente ." Christine Lagarde se trouve actuellement à Francfort, elle doit regagner les Etats-Unis dans la journée.

400 millions d'euros

Christine Lagarde est visée par une procédure à la Cour de justice de la République depuis l'été 2011, pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux".

Il s'agit de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie, en 2007, alors qu'elle était ministre de l'Economie. L'arbitrage de la revente, en 1993, d'Adidas au Crédit Lyonnais. 240 millions d'euros ont été accordés au Groupe Bernard Tapie, qui s'ajoutent à 70 millions d'intérêts et 45 millions de préjudice moral. Des élus du centre et de gauche lui reprochent d'avoir choisi cet arbitrage privé.

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