Affaire Merah : plus qu'un seul suspect toujours interrogé
Le dernier gardé à vue est un homme
d'une trentaine d'années arrêté mardi après-midi à Toulouse. Les enquêteurs
cherchent toujours à déterminer s'il a pu apporter "une aide
logistique" à Mohamed Merah pour lui procurer de l'argent et des armes.
En matière antiterroriste, la garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures (quatre
jours).
Au total, six personnes âgées de 24
à 30 ans avaient été interpellées mardi : trois à Toulouse, deux à Paris et la
dernière extraite du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne), dans le
cadre d'un coup de filet opéré par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et
du SRPJ de Toulouse.
Cela faisait plusieurs semaines que les enquêteurs passaient "au peigne
fin l'environnement relationnel des Merah", afin de déterminer si ces
hommes ont "apporté un soutien financier" à l'entreprise
meurtrière de Mohamed Merah.
Tous ces suspects font partie de la mouvance islamiste radicale de Toulouse,
selon les enquêteurs.
Soutien logistique
Mohamed Merah avait été abattu en
mars 2012 au cours de l'assaut donné à l'appartement dans lequel il s'était
retranché. Quelques jours plus tôt, le "tueur au scooter" avait
froidement abattu au nom du djihad trois parachutistes, trois enfants et un
enseignant juif.
Deux hommes ont été mis en examen dans ces enquêtes : le frère aîné de Mohamed
Merah, Adbelkader, et Mohamed Mounir Meskine, 25 ans, soupçonné d'avoir
participé au vol du scooter.
Plusieurs autres personnes ont été interpellées au cours des derniers mois dans
l'entourage des Merah, principalement dans la région toulousaine, avant d'être
relâchées.
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