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Affaire Kulik : un homme mis en examen pour meurtre, viol et séquestration, onze ans après

Un homme de 39 ans a été mis en examen ce vendredi pour meurtre, viol et séquestration dans l'enquête sur le meurtre d'Elodie Kulik, banquière tuée dans la Somme en 2002. Le suspect interpellé il y a quelques jours faisait partie de l'entourage du principal auteur présumé du crime, lui même décédé quelques mois après la mort de la jeune femme.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le suspect avait été interpellé mercredi par les gendarmes avec six autres personnes, mais elles ont toutes été remises en liberté. Les sept hommes étaient des copains de soirée de Grégory Wiard, auteur présumé du crime. Identifié par son ADN en 2012, ce principal suspect jusqu'ici était mort dans un accident de voiture, quelques mois après le meurtre de la jeune femme. L'homme mis en examen pourrait être son complice.

L'homme, dont l'identité n'a pas été communiquée, et qui travaille "dans la mécanique" , selon son avocat, a été conduit vers 05H00 au palais de justice d'Amiens à l'issue de 48 heures de garde à vue. Il a été présenté à la juge d'instruction chargée du dossier qui l'a mis en examen. Il devait ensuite être présenté au juge des libertés et de la détention, selon la même source.

Trahi par sa voix ?

Elodie Kulik, 24 ans, directrice d'agence bancaire, avait été violée puis étouffée dans la Somme en 2002. Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers. Ils avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard. La deuxième voix entendue par les pompiers quand la victime avait tenté d'appeler les secours, pendant son agression pourrait être celle du suspect.

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