Affaire Grégory : les ADN et les enregistrements ne permettent pas d'identifier un meurtrier
Pas de révélation extraordinaire, pas de déflagration à attendre de ses propos, avait tenu à prévenir le procureur général de la cour d'appeld e Dijon. La mort du petit Grégory gardera donc son mystère... encore un moment. Les nouvelles analyses ADN, autorisées en septembre dernier, à la demande des parents sur les vêtements et les chaussures de l'enfant et sur les cordelettes qui l'avaient entravé, n'ont rien donné. Des profils ADN ont bien été isolés, mais ils ne correspondent à aucune des 280 personnes figurant dans la base de données versée au dossier.
Quant aux investigations sur les enregistrements de la voix du corbeau, tout juste permettent-elles d'entendre "un locuteur masculin et un locuteur féminin. Mais il ne sera pas possible dans ces expertises de voix de mettre des noms", explique le procureur général de la cour d'appel de Dijon.
Jean-Marie Beney, assure pourtant que le dossier n'est pas fermé. Mais il reconnaît que "d'un point de vue scientifique, l'espoir s'éloigne" de trouver le meurtrier.
L'"immense déception" des parents
Dans un communiqué envoyé par leur avocat, les parents Villemin ont fait part de leur *"immense déception, dans la mesure où les chances de parvenir à la manifestation de la vérité s'éloignent". *
Reste que, selon l'avocat, "le combat judiciaire est loin d'être terminé" . Il reste, selon lui, "des pistes à creuser et des investigations à réaliser" . "Je ne souhaite pas en dire davantage sur la nature des diligences à réaliser dans les semaines à venir mais on peut supposer qu'un bilan définitif, dans un sens ou dans l'autre, pourrait être dressé à partir de l'automne 2013."
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