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Affaire Elodie Kulik : sept gardes à vue, 11 ans après les faits

L'enquête sur la mort d'Elodie Kulik, en 2002 dans la Somme, se poursuit. Le présumé tueur de cette directrice d'agence bancaire est mort quelques mois après le meurtre, mais ce mercredi, les gendarmes d'Amiens ont placé sept hommes de son entourage en garde à vue. Ils cherchent à apporter de nouveaux éléments dans l'enquête.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

Elodie Kulik, directrice d'agence
bancaire, a été violée et tuée en 2002 dans la Somme. Elle était âgée de 24
ans. Son corps a été retrouvé en partie calciné dans un champ de Tertry. Non loin d'elle, un
préservatif et un mégot. A l'époque, aucun
suspect n'avait été identifié.

10 ans plus tard, l'enquête a
avancé. En janvier 2012, le corps d'un homme, décédé quelques mois après le
meurtre dans un accident de voiture est exhumé
. Grâce au recoupement d'ADN
(utilisé depuis peu en France), il devient le principal suspect de la mort de la jeune femme.

Ce mercredi, suite concrète de l'enquête.
Les gendarmes d'Amiens cherchent toujours à savoir ce qui s'est passé. Ils ont
mis sept hommes de 28 à 45 ans en garde à vue. Ces hommes ont été arrêtés dans l'Aisne
et font partie de l'entourage de l'auteur présumé. Le parquet d'Amiens cherche
à savoir s'ils ont des "éléments à apporter ". Selon une source
proche du dossier, "s'ils sont là, ce n'est pas par hasard, mais l'état
des investigations nécessite qu'il y ait des vérifications faites"
.

Selon les enquêteurs, le
présumé auteur des faits n'aurait peut-être pas agi seul.
Avant de mourir, Elodie Kulik avait eu le temps de téléphoner aux pompiers avec
son portable. Derrière elle, les voix d'au moins deux hommes, ont été
distinguées.

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