Affaire DSK : ce que montre la vidéosurveillance du Sofitel
Première séquence :
On voit Dominique Strauss-Kahn sortir calmement de l'ascenseur, payer sa note à l'accueil, puis quitter l'hôtel et monter dans un taxi. La scène dure près de 3 mn et le toujours-directeur du FMI ne semble nullement affolé ou pressé.
Deuxième séquence :
Nafissatou Diallo, qui accuse DSK de l'avoir violée, est prise en charge par deux agents de sécurité de l'hôtel. Assise dans un couloir, elle semble silencieuse et calme. Elle est notamment invitée par une employée à mimer l'agression et ses gestes ne semblent pas évoquer de violence particulière.
L'on entend un agent de sécurité appeler la police pour signaler qu'une employée a été agressée sexuellement.
Cette deuxième séquence dure 3 mn, de 13h32 à 13h35.
"Danse de joie"
Troisième séquence :
Les deux agents de sécurité entrent dans un autre local, se frappent les mains et s'étreignent. L'un des deux exécute quelques pas de danse. C'est la fameuse "danse de joie" évoquée par le journaliste américain Edward Jay Epstein dans les colonnes du New York Review of books (NYRB), et qui dure, montre en main, 13 secondes.
Cette "danse de joie" était l'un des éléments qui avaient relancé la thèse du complot fomenté contre DSK.
"Aucune extraordinaire danse de fête (n'a) pu être constatée", affirmait la direction du Sofitel, propriété du groupe français Accor, dès la publication de l'article du NYRB. Avant d'ajouter que les deux employés avaient "catégoriquement nié que cet échange" ait eu un rapport avec l'affaire DSK.
L'acclamation d'un résultat sportif avait alors été évoquée.
Mais aucune compétition sportive ne s'était terminée ce jour-là au moment des faits ou peu avant.
En août dernier, les poursuites pénales qui pesaient contre Dominique Strauss-Kahn ont été abandonnées. Un procès civil doit avoir lieu dans les prochains mois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.