Affaire des prothèses PIP : des victimes attaquent l’Etat
Après la mise en examen de Jean-Claude Mas, le président de la société Poly Implant Prothèse pour blessures involontaires, un avocat qui représente une cinquantaine de patientes françaises a décidé d’assigner l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé devant le tribunal administratif.
Selon Maître
Laurent Gaudon, les responsables de l’Agence francaise de sécurité des produits
sanitaires avaient été prévenus des risques liés aux prothèses PIP. Et ils ont
tardé à intervenir: "J'ai reçu une cliente qui s'est fait implanter en 2010 et là je me suis dit ça suffit. En 2009 déjà, l'Afssaps savait par ses statistiques que les prothèses PIP avait un taux de rupture supérieur aux autres, du double de ses concurrents...J'attends que les pouvoirs publics prennent conscience que l'Afssaps a fait des erreurs dans ce dossier et que de ce fait, les victimes doivent être indemnisées par l'Etat."
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