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Affaire de Bobigny: Martine Aubry demande au gouvernement de "laisser les magistrats travailler"

Devant quelque 700 délégués et militants réunis à Paris pour entériner le projet du PS sur l'"égalité réelle", Martine Aubry a également vivement critiqué le soutien apporté aux policiers condamnés à Bobigny par le ministre de l'intérieur. Brice Hortefeux avait estimé que ce jugement pouvait "légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, commedisproportionné": "Nous ne pouvons pas accepter que monsieur Hortefeux une fois de plus attaque les magistrats pour une décision qu'ils ont prise."

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 1min

“On ne peut pas tenir de grands discours aux jeunes pour qu'ils respectent les lois et ne pas respecter la justice de notre pays...Quand on doute de sa justice, la République n'existe plus... Laissez les travailler... Laissez les magistrats faire leur travail. Faisons leur confiance. Nous, socialistes leur faisons confiance...”

martine et brice

La première secrétaire du Parti socialiste s'est également moquée d'un gouvernement "qui n'est même pas capable d'assumer la gestion quotidienne... Ce sont des responsables du "tout va bien, madame la marquise, que ne ressentent aujourd'hui aucun Français, et même peut-être pas ceux qui les soutiennent."

martine et la neige

Selon Martine Aubry, le président de la République, Nicolas Sarkozy, “décourage, divise, démolit.
Il y a eu trop de promesses, trop de mensonges, pas de résultats et tellement
d'injustices” . Et elle a affirmé que le PS avait déjà commencé à
“dessiner une autre France”: “Changer les rails, changer de direction, c'est l'ambition du parti
socialiste qui a beaucoup travaillé cette année” .

L'image de l'entente

Une convention qui a permis d'offrir aux caméras l'image des deux femmes
puissantes du PS, la dirigeante Martine Aubry et la candidate aux primaires
Ségolène Royal, assises côte à côte au premier rang. Comme si la guerre des primaires était terminée. Provisoirement.

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