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Affaire Cahuzac : la commission d'enquête parlementaire lance ses travaux

Une liste d'une vingtaine de noms : ministres et ancien ministre, journalistes, hauts fonctionnaires... La commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac va procéder à ses premières auditions, et devrait rendre son rapport d'ici six mois. Son président, le député centriste Charles de Courson, apporte quelques précisions sur France Info.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Cette commission d'enquête parlementaire
va se pencher sur le volet gouvernemental de l'affaire Cahuzac. "Quand
et comment les membres du gouvernement ont commencé à apercevoir que Jérôme
Cahuzac mentait ? Qui les a informés et quelles ont été les réactions, les
décisions prises par les ministres de l'Economie, de la Justice et de
l'Intérieur",
précise sur France Info Charles-Amédée de Courson,
président (UDI) de la commission — le rapporteur est un député PS, Alain Claeys.
"Ont-ils tardé, ont-ils fait cela dans des délais convenables [...] Y
a-t-il une responsabilité ?",
poursuit le député de la Marne.

Une vingtaine de personnes vont être
auditionnées : le patron  et le
journaliste de Mediapart qui a révélé l'affaire, des membres de cabinets
ministériels comme le directeur de cabinet adjoint du chef de l'Etat, Alain Zabulon,
des hauts fonctionnaires comme le patron du Renseignement intérieur (DCRI)
Patrick Calvar ou encore le procureur de Paris, François Molins.

Sur cette première liste de vingt noms, qui pourra éventuellement être
complétée, on trouve aussi ceux des ministres et ancien ministre directement
concernés : Jérôme Cahuzac, Pierre Moscovici, Christiane Taubira et Manuel
Valls. Quant à Jean-Marc Ayrault, si son audition n'est pas envisagée pour
l'instant, elle pourrait intervenir ultérieurement, précise Charles de Courson.

La commission d'enquête
parlementaire devrait publier son rapport d'ici fin septembre. "Notre
devoir est de tout faire pour que la vérité soit établie
[...] Naïveté,
complicité... Quelle est la vérité ?",
conclut le député Charles de
Courson.

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