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Affaire Bettencourt : Stéphane Courbit mis en examen pour escroquerie et recel d'abus de faiblesse

Liliane Bettencourt avait investi 143,5 millions d'euros dans la holding de l'homme d'affaires, LOV Group Invest, juste avant qu'elle ne soit placée sous tutelle. Les avocats de Stéphane Courbit ont immédiatement formé une requête en nullité contre cette mise en examen.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Il était déjà témoin assisté, le voilà mis en examen. Pour escroquerie et recel d'abus de faiblesse. L'étau se resserre autour de Stéphane Courbit, ex-patron d'Endemol, soupçonné d'avoir donc profité de la faiblesse de Liliane Bettencourt pour la faire investir massivement dans sa holding, LOV Group Invest; active dans l'énergie, le jeu en ligne et la production audiovisuelle.

143,5 millions d'euros investis en deux fois, en décembre 2010 et mai 2011, avant qu'elle ne soit placée sous tutelle un mois plus tard, sur la base d'une expertise médicale qui avait constaté un état de démence depuis septembre 2006.

Stéphane Courbit a été confronté avec Patrice de Maistre, l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, ainsi qu'avec Pascal Wilhelm, son successeur à ce poste - tous deux sont déjà mis en examen.
Mais la semaine dernière, le juge Jean-Michel Gentil a requalifié en "escroquerie aggravée" la mise en examen de Me Pascal Wilhelm, poursuivi jusque-là pour "complicité d'abus de confiance aggravé".

Les avocats de Stéphane Courbit ont immédiatement formé une requête en nullité contre cette mise en examen, estimant que celle-ci n'était justifiée par aucun élément du dossier.

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