15 ans de prison pour Benghalem dans le procès des filières djihadistes
Il est considéré comme une figure du recrutement djihadiste en France, Salim Benghalem fait l'objet d'un mandat d'arrêt international et n'a pas assisté à son procès, qui se tenait à Paris depuis le 1er décembre. Il a été condamné à 15 ans de prison ferme. A 35 ans, ce Français est inscrit sur la liste noire des Etats-Unis, qui le considèrent "clairement" comme un "combattant terroriste étranger". Il se trouverait toujours en Syrie, où il s'est installé en 2013.
Six autres prévenus étaient jugés dans la même affaire, la plupart s'étant déjà rendu en Syrie. L'un d'eux n'ayant pas la nationalité française a écopé d'une interdiction définitive du territoire car les faits qui lui sont reprochés sont "incompatibles avec les valeurs de notre République", explique le tribunal.
Salim Benghalem, djihadiste bien connu
En février, il apparaissait dans une vidéo de propagande de Daech où il se réjouissait des attentats de janvier et appelait les cellules dormantes à prendre les armes contre les Français.
Salim Benghalem avait été repéré comme membre du groupe des Buttes-Chaumont, à Paris, où il vait fréquenté les frères Kouachi et Amédy Coulibaly. Salim Benghalem est aussi mis en cause dans une autre affaire, soupçonné d'avoir été l'un des geôliers de journalistes français en Syrie début 2014, aux côtés de Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la fusillade qui a fait quatre morts en mai 2014 au Musée juif de Bruxelles.
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