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Journée nationale du don d'organes

La 14e journée nationale de réflexion sur le don d'organes a lieu aujourd'hui. L'occasion de rappeler que la France est toujours en situation de pénurie. Actuellement, près de 14 000 personnes sont en attente de greffes, 222 sont décédées l'an dernier faute d'avoir été greffées à temps. Il est donc indispensable de faire connaitre à ses proches sa position face aux dons d'organes car pour le malade qui espère une greffe, l'attente est toujours trop longue....
Article rédigé par franceinfo
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"Je réexplique régulièrement aux patients les règles de répartition. Ils ont toujours l'impression qu'ils doivent monter en haut de la liste. Et en fait il faut leur expliquer que les règles de répartition sont faites en fonction de la répartition immunologique avec le donneur, en fonction de la différence d'âge entre le donneur et le receveur. On essaye qu'elle soit la plus courte possible", explique Catherine Fournier, infirmière coordinatrice de transplantation rénale à l'hôpital Necker à Paris.

Même une fois la greffe réalisée, le parcours du combattant n'est pas terminé. Les greffés doivent apprendre à cohabiter avec un organe extérieur : "lorsque la greffe rénale est pratiquée, on ne pose pas le greffon au niveau du rein, mais sur l'abdomen. Il devient presque un personnage qui va entrer dans la vie du malade", affirme Josiane Patin, psychologue.

Depuis 1970, existe une carte de donneur. Elle n'est pas obligatoire mais elle permet d'affirmer sa position. La porter signifie que "j'accepte que le jour de mon décès, si les circonstances le permettent, on me prélève des organes pour greffer à des malades en attente". L'an dernier, 222 personnes sont décédées faute d'avoir été greffées à temps.

Vous pouvez demander votre carte sur le site de l'association pour le Don d'Organes et de Tissus humains

Margaux de Frouville, avec agences.

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