Journée de mobilisation chez le volailler Doux
Le groupe Doux va bien... sauf en France. Le volailler emploie 13.000 salariés dans le monde - dont 5.000 en France. C'est justement là tout le problème. Pourquoi décide-t-il de fermer trois sites en France ?
_ Parce que le groupe a subi une perte de 35,3 millions d'euros en 2007.
Les salariés, qui manifestent aujourd'hui devant le site de Chateaulin, dans le Finistère, ont une autre version des faits. “Le Brésil vit et le Breizh meurt”, peut-on lire sur les tee-shirts des manifestants.
_ Explication de texte, avec le délégué CGT Raymond Gouiffes : “lorsque Doux s'est installé au Brésil en 1998, il y a créé 4.000 emplois. Dix ans plus tard, il y en a 8.000 alors que, dans le même temps, le groupe a supprimé 13 sites en France” sans compter les sites menacés actuellement.
Le Comité central d'entreprise qui se tient aujourd'hui doit justement parler des conséquences sociales des fermetures annoncées : Locminé, dans le Morbihan (451 emplois), Châtelet dans le Cher (154 emplois) et Pleucadeuc dans le Morbihan (62 emplois).
Guillaume Gaven, avec agences
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