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Journée contre l'homophobie, ou la difficulté pour les victimes de porter plainte

C'est aujourd'hui la 6ème journée mondiale contre l'homophobie. Journée destinée à faire tomber les préjugés sur les homosexuels. Mais paradoxalement, le dernier rapport d'SOS homophobie constate que le nombre d'actes homophobes est en légère augmentation en France. Pourtant, les victimes ont parfois du mal à passer le seuil des commissariats et gendarmeries, où l'accueil est au mieux maladroit, parfois très hostile.
Article rédigé par franceinfo
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La date du 17 mai a été choisie en référence au 17 mai 1990, quand l'OMS avait retiré l'homosexualité de sa liste des maladies mentales. Énorme avancée.

Pourtant, le constat est le même d'une année à l'autre. Les discriminations et agressions envers les homosexuels et transsexuels en France ne reculent pas. Elles auraient même tendance à progresser, selon le dernier rapport annuel de SOS-Homophobie.

Les statistiques officielles sur ces agressions n'existent pas cependant, ni au ministère de la Justice, ni au ministère de l'Intérieur, déplore l'association.
_ Et pour cause, porter plainte pour homophobie n'est pas simple, même si la loi en fait une circonstance aggravante, faute de formation des policiers et gendarmes, faute de respect de la confidentialité...

Manque de formation des agents ? Non, répondent la police et la gendarmerie : en école ou dans les processus de formation continue, ces questions sont abordées.

Certaines affaires pourtant sont portées devant les tribunaux. Coïncidence du calendrier judiciaire, c'est aujourd'hui que se tient le procès de l'agresseur présumé d'Isabelle devant le tribunal correctionnel de Metz. Agression parce qu'elle était lesbienne. Isabelle, 31 ans, espère faire de cette audience un exemple.

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