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Jacques Dessange rappelé à l'ordre par la justice

Si Jacques Dessange doit encore manier les ciseaux, ce sera pour couper des passages de son livre "Le complot" dans lesquels il attaque violemment son fils Benjamin. Dans cet ouvrage le père reprochait au fils de l'avoir évincé de l'empire de la coiffure qu'il avait fondé. La justice a tranché en faveur de l'héritier du nom.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (ALAIN JOCARD AFP)

Le tribunal de grande instance de Paris n'a pas censuré Jacques Dessange qui conserve le droit de diffuser "Le complot" . Mais la justice a reconnu à Benjamin Dessange, le droit de refuser le qualificatif de fils indigne. Le père devra donc supprimer les passages de son livre où il accusait violemment son héritier de l'avoir évincé du groupe familial de coiffure.

Après un demi siècle à la tête de l'empire du coup de ciseaux et des shampoings éponymes, Jacques Dessange a passé la main à son fils Benjamin en 2005. Trois ans plus tard, une société d'investissement a pris la majorité du capital. Le coiffeur, qui demeurait "conseil stratégique" du groupe, dit avoir été ensuite progressivement mis sur la touche, jusqu'à une altercation en 2010.

Querelle familiale ? Père qui a du mal à lâcher les rênes de son entreprise ? La communication du groupe Dessange International a tranché : le fondateur de la marque a volontairement cédé l'ensemble des ses actions en 2008 et 2010 pour près de 40 millions d'euros. Avant cette fameuse altercation avec son fils. Jacques Dessange n'est plus actionnaire de la société depuis mars 2010, ajoute le groupe.

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