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Avortement : le droit à l’IVG bientôt inscrit dans la Constitution

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Avortement : le droit à l’IVG bientôt inscrit dans la Constitution
Article rédigé par franceinfo - C. Méral, A. Bourse, A-C. Roth, A. Bard, V. Ghiri, J. Weyl, G. Messina, T. Le Hec, L. Michel
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Faire de l’avortement une liberté irréversible, c’est l’annonce d’Emmanuel Macron, qui souhaite inscrire l’IVG dans la Constitution. Le chef de l’État assure que ce sera fait en 2024.

L’intervention volontaire de grossesse (IVG) devrait bientôt être garantie dans la Constitution. C’est une annonce du président Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. "En 2024, la liberté des femmes de recourir à l’IVG sera irréversible", a écrit le président de la République. Inscrire l’avortement dans la Constitution est un engagement d’Emmanuel Macron. Il choisit une révision par le Parlement réuni en congrès à Versailles plutôt qu’un référendum.

Un projet de loi constitutionnelle la semaine prochaine

Garantir l’IVG est une réponse aux inquiétudes des associations et des féministes alors que les militants anti-IVG sont actifs. "On a vu émerger des nouveaux mouvements qui ont des méthodes de mobilisation qui vont taguer dans la rue ou mobiliser les politiciens français", explique Floriane Volt, directrice des affaires juridiques de la Fondation des Femmes. Dans l’Union européenne, l’accès à l’IVG est rarement possible à Malte et en Pologne.

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