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Impôts : un seuil de tolérance des Français est atteint

La hausse de la fiscalité est de moins en moins bien acceptée par les Français, selon le baromètre Viavoice-BPCE réalisé pour France Info et Les Échos. 62 % des Français ne sont plus prêts à perdre du pouvoir d'achat pour réduire la dette et les déficits.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Laurent Combet Maxppp)

Pour le troisième mois consécutif, les inquiétudes des Français concernant leur pouvoir d'achat est en hausse. Et elles sont dûes en grande partie à la hausse de la fiscalité. "Au printemps dernier, 20% des Français étaient préoccupés par l'évolution de la fiscalité, aujourd'hui ils sont 43%. Autrement dit, en un semestre, cette proportion a été mulitpliée par deux ", explique François Miquet-Marty, de l'Institut Viavoice.

"Si la presssion fiscale s'accroît et que les prix de l'essence augmentent, dans ce cas on sera dans un scénario noir où le pouvoir d'achat va devenir un enjeu de crispation et de tension dans la société française ", poursuit-il.

"On atteint une forme de seuil d'intolérance face à la pression fiscale " (François Miquet-Marty)

"Les personnes les plus préoccupées sont très clairement les personnes âgées, les retraités. Ce sont aussi les Français les plus aisés, les cadres dirigeants, mais également de manière plus générale les classes moyennes ", explique le sondeur.

Une très large majorité des Français (62 %) refuse de "perdre un peu de pouvoir d'achat pour réduire la dette et les déficits publics ". Ce score est en progression de 5 points par rapport à celui enregistré l'année dernière à la même époque, en octobre 2011.

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