Projet de loi immigration : ce vote "est l'acte 1 d'une politique migratoire ferme, l’acte 2 sera en 2027 avec un référendum", affirme le député RN Yoann Gillet

"Nous avons réussi à imposer certains thèmes et certaines mesures issues du programme de Marine Le Pen", s'est réjoui le député RN du Gard, mercredi 20 décembre sur franceinfo, au lendemain du vote du texte sur l'immigration à l'Assemblée nationale.
Article rédigé par franceinfo
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Yoann Gillet, député Rasemblement national (RN) du Gard et membre de la commission mixte paritaire, mercredi 20 décembre 2023. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Ce vote "est l'acte 1 d'une politique migratoire ferme, l’acte 2 sera en 2027 avec un référendum" sur l’immigration proposé par Marine Le Pen "et qui permettra d'aller encore plus loin en matière de politique migratoire", a réagi Yoann Gillet, député Rassemblement national (RN) du Gard et membre de la commission mixte paritaire (CMP), mercredi 20 décembre sur franceinfo.

Le Parlement a adopté mardi le projet de loi sur l'immigration, 349 députés votant pour et 186 contre, après un vote favorable du Sénat plus tôt dans la soirée. Les députés et sénateurs se sont prononcés sur le texte issu de la commission mixte paritaire, une version durcie par rapport au projet initial du gouvernement.

"Gérald Darmanin ment très clairement"

Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, assure que ce texte a été voté "sans les voix du RN", parce que, selon lui, la majorité était largement suffisante. "Le ministre de l’Intérieur ment. Il ne sait pas compter puisque si nous n'avions pas voté ce texte, ce texte n'aurait pas été approuvé", a-t-il répliqué.

Le ministre de l’Intérieur assure également que grâce à ce texte voté par le Parlement, la régularisation des étrangers va doubler, passant ainsi de 7 000 à 10 000 : "Là aussi, Gérald Darmanin ment très clairement. La vérité, c'est que ce texte a été considérablement modifié lors de la commission mixte paritaire et que nous avons réussi à imposer certains thèmes et certaines mesures issues du programme de Marine Le Pen", explique-t-il. "J’en veux pour preuve la priorité nationale, le délit de séjour irrégulier qui a été réintroduit, le durcissement du regroupement familial aussi, la déchéance de nationalité pour les binationaux qui s'en prennent à nos forces de l'ordre", a-t-il cité.

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