Hôpitaux de Paris : la fin de l'occupation du siège de l'AP-HP
Ils étaient plusieurs dizaines à occuper le siège de l'AP-HP, soutenus par un millier de manifestants, pour protester contre ce projet de restructuration. Selon les syndicats, ce plan se serait traduit par des économies drastiques d'environ 300 millions d’euros d’ici 2012, entre 3 et 4.000 suppressions d'emploi, voire la fermeture de certains hôpitaux, comme l’hôpital pédiatrique Trousseau...
Après discussions entre les représentants de l'intersyndicale et le directeur général de l'AP-HP Benoît Leclercq, ce dernier a signé un "engagement" pour des négociations à partir du 15 mars et la "suspension" de ses projets, le temps de ces négociations.
Accalmie donc après de sérieux remous, pendant deux jours. Outre le siège de l'AP-HP occupé, dans le Val-de-Marne, les personnels ont retenu pendant sept
heures deux directrices d'hôpital, dans les bureaux de
l'établissement Émile-Roux à Limeil-Brévannes, l'un des 37 hôpitaux franciliens de l'Assistance publique.
_ Des remous qui n'arrivent pas tout à fait par hasard. À l'approche du scrutin régional, l'AP-HP, qui emploie 90.000 personnes, est devenu un thème majeur de campagne en Ile-de-France.
Cécile Quéguiner avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.