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Hollande veut "défendre" Schengen et pas le faire "éclater"

Lors du discours d’inauguration du musée national de l’histoire de l’immigration ce lundi, François Hollande a fustigé les discours de "peur" sur la "dislocation" de la France et a par ailleurs appelé à "défendre" les accords de Schengen.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (François Hollande lors de son discours au musée national de l'histoire de l'immigration © Maxppp)

Décidé sous Jacques Chirac, ouvert sous Nicolas Sarkozy, inauguré sous François Hollande. Ce lundi, le chef de l’Etat a fait un discours officiel au musée national de l’histoire de l’immigration à Paris. Le chef de l’Etat a enfin annoncé que le budget du musée serait augmenté d’un million d’euros pour parvenir à un doublement de son budget global en cinq ans.

François Hollande a appelé à "défendre " les accords de Schengen qui permettent la libre circulation des personnes au sein de l’Union européenne. Il faut les défendre ces principes plutôt que les "faire éclater ", selon le président de la République. "Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays ", a-t-il estimé.

"Faire disparaître Schengen ? Ce serait reculer" (François Hollande)

Sur le racisme et "ces vents mauvais " qui "soufflent de plus en plus ", François Hollande a déclaré qu’il fallait "reprendre le combat ". Il s’est inquiété de la "pénétration des thèses " racistes et dans la société et a fustigé les discours de "peur  sur la "dislocation " de la France.  Dénonçant le "sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité ", le chef de l'Etat a enchaîné, soulignant qu'un Français sur quatre était issu de l'immigration: "Je veux rappeler aux Français d'où ils viennent, quelles sont les valeurs qu'ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble ".

 

"La France est un vieux pays d’immigration" (François Hollande)

Sur le vote des étrangers, le chef de l’Etat a appelé "les forces républicaines " à "prendre leurs responsabilités ". Pour que les étrangers (hors UE) aient le droit de vote, il faut en effet changer la Constitution et il faut pour cela une majorité des 3/5e au Parlement.

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