Cet article date de plus de treize ans.

Hélio-Corbeil : les salariés retiennent leur patron

Une soixantaine de salariés de l'imprimerie Hélio-Corbeil, à Corbeil-Essonnes (Essonne), séquestrent leur patron depuis ce matin. _ Ils contestent le plan de licenciement de 55 employés annoncé en comité d'entreprise exceptionnel. _ L'imprimerie emploie 150 salariés au total.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © AFP/Bernard Gaudin)

Les salariés cette imprimerie retiennent leur patron, Yvan Lesniak, président de
Circle-Printers France, société propriétaire du site.
Ils exigent qu'il prenne contact avec Francis Morel, directeur général du groupe “Le Figaro”, et Jean-Pierre Bechter, maire UMP de Corbeil-Essonnes et administrateur de la“ Socpresse”, un proche de l'ancien maire de cette commune, Serge Dassault, qui est propriétaire de la Socpresse.

_ Les salariés veulent“ une réunion ce jour afin de revoir la décision
concernant le plan de charge d'impression du TV Magazine du groupe Figaro à
Helio Corbeil”, écrit la CGT dans un communiqué.
Ils demandent aussi “ un moratoire sur ce plan de licenciement ”, a ajouté Marc
Roumejon, secrétaire général de la CGT 91.

“Depuis plusieurs semaines, le TV magazine est imprimé à Charleroi en
Belgique et met en péril la pérennité du site d'Helio Corbeil. Rien ne justifie
ce choix, compte tenu que la productivité et le savoir-faire professionnel des
salariés d'Helio Corbeil ont été reconnus par les dirigeants du groupe du
Figaro,” indique ce communiqué.
La CGT y souligne également que “cet état de fait vient en contradiction
avec l'accord signé entre la Socpresse et la CGT en 2006”.
Pour le syndicat "“nous revendiquons l'investissement à Helio Corbeil, ainsi que la totalité de l'impression des magazines du groupe du Figaro”.

_ Pour Marc Roumejon, le secrétaire général de la CGT dans l'Essonne, il s'agit d'une “ décision politique du groupe. On fait de l'argent à Corbeil, mais on en fait encore plus à Charleroi”.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.