Un signalement adressé au procureur de Tours après une banderole sexiste déployée lors d'une soirée d'étudiants en médecine

Selon les informations de France Bleu, l'université de Tours condamne cette banderole faisant référence au GHB, surnommé "la drogue du violeur".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Image d'une banderole sexiste déployée à Tours lors d'une soirée étudiantes, diffusée sur Instagram. (CAPTURE D'ECRAN)

Une banderole sexiste a été déployée, la semaine dernière, lors d'une soirée d'étudiants de la faculté de médecine de l'université de Tours (Indre-et-Loire), révèle France Bleu Touraine, jeudi 26 septembre. Contactée par la rédaction, l'université de Tours confirme les faits et annonce avoir adressé un signalement au procureur de la République de Tours.

Sur un grand drap blanc, déployé sur les quais de Loire pendant la soirée étudiante, on distingue une femme nue et inconsciente plongée dans un verre à cocktail avec, au-dessus d'elle, un pénis qui laisse échapper des gouttes de sperme. Sur ce même drap, en légende, est inscrit "GHBites", en référence à l'acronyme GHB, surnommé "la drogue du violeur".

Un contexte de dénonciation de violences sexuelles et sexistes

Dans un communiqué, l'université de Tours assure "condamner avec la plus grande fermeté la banderole déployée par des étudiants et des étudiantes de médecine (...) Conformément à l'article 40 du Code de procédure pénale, un signalement a été adressé au procureur. L'université de Tours est résolue à engager les actions nécessaires pour faire sanctionner les responsables."

La photo de cette banderole, relayée sur les réseaux sociaux la semaine dernière, apparaît dans un contexte de dénonciations de violences sexistes et sexuelles, visant indirectement l'université de Tours elle-même, rappelle France Bleu Touraine. En mars dernier, un ancien étudiant de la faculté de médecine était condamné à cinq ans de prison avec sursis probatoire, pour avoir agressé sexuellement deux anciennes camarades.

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