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Les 4 Vérités - Pour Retailleau, Macron a menti et sait qu'il ne pourra pas contraindre les riches à investir dans l'économie française

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Article rédigé par France 2
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Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat, est l'invité des 4 Vérités de France 2 ce mardi 17 octobre.

Emmanuel Macron a déclaré à la téllévision dimanche 15 octobre que "la condition pour ne plus être dans l'ISF, c'est d'investir dans l'économie française". "Ce sont des balivernes. Il le sait parfaitement", a réagi ce mardi matin dans Les 4 Vérités Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat.

"Le quinquennat précédent de François Hollande, qu'il a d'ailleurs beaucoup, beaucoup critiqué dimanche soir, a été un quinquennat où le président de la République n'a cessé de vouloir imposer aux entreprises un certain nombre de contreparties et ça n'a pas marché. Et Emmanuel Macron qui est très averti de l'économie, du monde entrepreneurial, sait parfaitement que ça ne fonctionne pas", a développé le sénateur de Vendée.

"Il a balancé cette phrase, je pense, comme une garantie pour lui, pour essayer de dire 'attendez, on ne va pas tout donner sans rien exiger', mais il sait parfaitement au fond de lui-même que cette phrase n'a aucune portée pratique", a jugé Bruno Retailleau.

"Budget pas bon"

"Le budget qu'on va nous proposer n'est en rien un budget qui va transformer la France". "Il y a une augmentation du déficit de l'État de 6,4 milliards et on économise 1 600 postes d'agents publics. Ça n'est absolument pas à la hauteur de la situation française", a par ailleurs déclaré Bruno Retailleau.

"On va essayer de l'amender, on n'est pas dans une posture d'opposition par principe", mais ce budget "n'est pas bon parce qu'il ne relève pas les deux grands défis, la dépense publique et la compétitivité des entreprises, puisqu'elles vont avoir 3 milliards et quelques d'euros à payer de plus".

À propos des témoignages de harcèlement sexuel voire de viols qui se multiplient sur les réseaux sociaux, le sénateur commente : "Il faut que la parole se libère. Il faut briser l'omerta. Mais il y a des procédures à respecter quand il s'agit d'accuser. Les réseaux sociaux ne peuvent se substituer" à la justice.

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