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Bruno Martini condamné pour "corruption de mineur" : "Tout le sport a ce devoir d'exemplarité et d'honorabilité", estime le président de la Fédération française de handball

Le président de la Ligue nationale de handball a démissionné mardi à la veille de sa condamnation pour corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques.
Article rédigé par franceinfo
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Bruno Martini, ex-président de la Ligue nationale de handball, à Dijon, en juin 2022. (NICOLAS GOISQUE / MAXPPP)

Au lendemain de l'annonce de l a démission du désormais ex-président de la Ligue nationale de handball, Bruno Martini, condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques, le président de la Fédération française de handball, Philippe Bana estime jeudi 26 janvier sur franceinfo qu' "à l'approche des Jeux Olympiques de 2024, c'est l'irréprochabilité du sport qui est en question".

"Il nous faut impérativement combattre toutes les formes de violences et de discriminations, tout ce qui est manquement à l'éthique"

Philippe Bana

à franceinfo

Dans le handball, où face aux "violences, c'est tolérance zéro", Philippe Bana rappelle que des "politiques ont été mises en place depuis trois-quatre ans", avec "10-20 cas par an sur lesquels on est intransigeant". Sur le cas spécifique de Bruno Martini, "ce phénomène d'exemplarité doit nous amener à des sanctions exemplaires", lance le président de la FFH.

"Tous nos dirigeants doivent être exemplaires"

Quand Bruno Martini a été interpellé et placé en garde à vue lundi, Philippe Bana dit avoir ressenti de "la stupéfaction et de la sidération". Le patron de la FFH explique que "des procédures disciplinaires ont été entamées" mercredi à l'encontre de Bruno Martini. Ce sont les commissions de discipline, indépendantes qui déterminent les sanctions, mais si une radiation était décidée, "ce ne serait que justice, estime Philippe Bana, parce que l'irréprochabilité des dirigeants chez nous, c'est quelque chose qu'on ne doit pas déroger".

>>> "Je ne suis pas un prédateur" : ce qu'a dit Bruno Martini face aux juges

Philippe Bana salue la réactivité et la rapidité avec laquelle la Fédération française de handball a réagi sur ce dossier. "Il s'agissait-là, selon lui d'une question "de devoir" qui incombe aux instances car "les parents [leur] confient chaque année un demi-million d'enfants".

Le président de la FFH rappelle que "tous nos dirigeants doivent être exemplaires". "Au handball, les violences, c'est tolérance zéro", affirme Philippe Bana, qui met en avant "le travail juridique, le travail disciplinaire et le travail mené avec la Ligue nationale de handball". Il évoque notamment les "cellules de prévention, les certificats d'honorabilité et les constitutions de parties civiles".

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