Cet article date de plus de cinq ans.

Grande Guerre : le rôle déterminant des animaux

Publié
Durée de la vidéo : 4 min
Grande Guerre : le rôle déterminant des animaux
Grande Guerre : le rôle déterminant des animaux Grande Guerre : le rôle déterminant des animaux (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Les animaux ont joué un véritable rôle lors de la Première Guerre mondiale. Ils sont 11 millions à avoir participé aux combats : des chiens sentinelles, des pigeons, des aigles voyageurs ou encore des éléphants, qui transportaient des charges importantes.

Aux côtés des soldats, sous les obus, dans les tranchées, ils sont là : les chiens, au nombre de 20 000 durant les quatre années de la Grande Guerre, réquisitionnés dès le mois d'août 1914. Pour les poilus, ce sont des compagnons que l'on nourrit, que l'on caresse, que l'on soigne et que l'on dresse. D'abord, il faut leur apprendre à ne pas aboyer pour ne pas alerter l'ennemi, puis faire des meilleurs d'entre eux de véritables sauveteurs. Après chaque bataille, les chiens filent à la recherche des blessés. Ils s'emparent de l'un de leurs vêtements et le rapportent aussitôt aux ambulanciers, qu'ils guident ensuite jusqu'aux combattants, parfois à des centaines de mètres de distance.

Quelques monuments à leur gloire

Les chiens vont aussi permettre de tenir le front des Vosges lors du glacial hiver 1914. Des milliers de chasseurs alpins meurent, car les chevaux bloqués par la neige ne peuvent ni les ravitailler ni évacuer les blessés. Alors, en vue de l'hiver suivant, deux anciens chercheurs d'or ont une idée surprenante : aller jusqu'en Alaska, à 10 000 km de là, et ramener 440 chiens esquimaux. Grâce à eux, la neige cesse d'être un linceul pour les combattants des Vosges. Des chiens donc, mais aussi des chevaux, des bœufs, des pigeons : plus de 11 millions d'animaux condamnés à partager le destin des soldats.

En France, quelques monuments seulement rendent hommage aux animaux de la Grande Guerre. À Neuville-lès-Vaucouleurs (Meuse), un poilu enserre son âne. À Chipilly (Somme), un artilleur britannique embrasse son cheval agonisant. Selon les associations d'anciens combattants, nombre de poilus de la Première Guerre mondiale ont souhaité que leurs compagnons de guerre, les animaux, soient honorés un jour comme de valeureux soldats.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.