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Guadeloupe: Yves Jégo met la pression pour avoir un accord

Les négociations reprennent ce matin en Guadeloupe entre patronat, Etat et grévistes pour trouver une issue à la grève qui s'est étendue hier à la Martinique.
Article rédigé par franceinfo
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"Nous nous enfermerons demain à 26 personnes dans la préfecture et nous n'en sortirons que lorsque l'accord sera signé".

Le ton est donné. Le secrétaire d'Etat chargé de l'Outremer, Yves Jégo, rencontre aujourd'hui le patronat, les collectivités locales et le collectif contre l’exploitation outrancière LKP, (Liyannaj kont pwofitasyon) avec un objectif : trouver un accord et mettre fin à la grève générale qui touche la Guadeloupe depuis le 20 janvier.

Un conflit dont le Président de la République n'a pas parlé lors de son intervention télévisée avant hier. La faute aux médias selon Yves Jégo.

Hier, les négociations étaient au point mort.

Le Mouvement des entrepreneur de Guadeloupe (MEG), qui regroupe les organisations patronales de l'ile, voyait sa proposition d'augmentation salariale rejetée par le LKP qui exige une "augmentation de 200 euros nets mensuels pour tous", et non pas selon le nombre d'employés dans les entreprises.

La trêve de mardi symbolisée par la réouverture des stations services a été de courte durée. Hier, l'unique dépôt pétrolier de la Guadeloupe, à Baie-Mahault (est de Basse-Terre) était bloqué par des manifestants.

Depuis hier, le mouvement de grève générale contre la vie chère s'est étendu à la Martinique qui réclame une augmentation des salaires et la baisse du prix des produits de base. Les négociations doivent reprendre lundi.

Marine Pennetier (avec agences)

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