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Guadeloupe: le meurtrier présumé mis en examen

Ruddy Alexis, un Guadeloupéen de 35 ans, meurtrier présumé du syndicaliste Jacques Bino dans la nuit du 17 au 18 février à Pointe-à-Pitre, a été mis en examen hier soir pour meurtre et tentative de meurtre et écroué. Selon le procureur de la République, des témoignages concordants ont conduit à l'arrestation de cet un homme de 35 ans déjà condamné dans le passé pour actes de violence. Mais son avocat met en cause la solidité de ces témoignages.
Article rédigé par franceinfo
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Sans emploi régulier, déjà été condamné à trois reprises pour violences et faits de violences, Ruddy Alexis a également été mis en examen pour association
de malfaiteurs, violences aggravées et entrave délictuelle à la circulation.
Selon le rocureur, Jean-Michel Prêtre, des munitions du même type et de la même marque que la balle à
ailettes de type Brenneke et de calibre 12 qui a mortellement atteint le
syndicaliste ont été retrouvées “en grand nombre” au domicile du tireur
présumé.“
Des éléments concordants laissent à penser que celui qui a tiré était
persuadé de le faire sur une voiture banalisée de patrouille de la brigade
anti-criminalité” de la police, a indiqué le procureur lors d'une conférence de presse.

Les quatre autres personnes qui ont été présentées hier aux deux juges
d'instruction chargés d'élucider le meurtre du syndicaliste Jacques Bino, ont
été mises en examen pour les seules incriminations d'association de malfaiteurs,
violences aggravées et entrave délictuelle à la circulation.
Elles ont été remises en liberté et placées sous un contrôle judiciaire
strict.
Patrice Harris et Henri Prudon, 39 ans chacun, Didier Zénon, 33 ans et
Patrice Forbin, 30 ans, ont été mis en cause pour leur participation présumée à
l'édification de barrages dans les rues de Pointe-à-Pitre dans la soirée du 17
février.
C'est en se présentant en voiture devant l'un de ces barrages que le
syndicaliste Jacques Bino, membre du collectif intersyndical LKP, avait été tué.

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