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Grève des salariés d’Ikéa : un seul magasin fermé

Les syndicats avaient appelé à une grève générale après l’échec des négociations salariales, parlant de bloquer tous les magasins. Un seul n’a finalement pas ouvert, celui de Franconville, dans le Val d’Oise. Mais sur les 26 magasins français, 16 sont touchés par le mouvement.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©AFP/PHILIPPE MERLE)

Un "mouvement massif" selon les syndicats. Il affecte particulièrement les magasins de Paris Nord, Thiais et Villiers-sur-Marne, en plus de celui de Franconville, fermé. La CGT dénombre 50% de grévistes. La direction du groupe suédois recense, quant à elle, environ 500 grévistes parmi les 5.500 salariés qui doivent travailler ce jour.

Cette mobilisation est néanmoins sans précédent et pourrait coûter cher à Ikéa. Le samedi est en effet la principale journée d’activité : à Franconville, on reçoit habituellement plus de 8.000 clients. C’est la direction qui a préféré renoncer à ouvrir le site "par mesure de précaution" , craignant "des menaces d’actions spectaculaires des organisations syndicales".

Partout ailleurs, la mobilisation prend des formes diverses. A Paris Nord, les grévistes sont installés dans le hall sur des canapés et devant l’entrée, dans une ambiance bon enfant. A Roques-sur-Garonne, près de Toulouse, les salariés arborent des banderoles "Ikéa en grève". Parfois encadrés par des policiers, ils accostent les clients et leurs collègues non grévistes avec des cris et des sifflets.

Emmenés par les trois principaux syndicats de la société (CFDT, FO, CGT), les salariés du fabricant de meubles en kit protestent contre les propositions faites par la direction dans le cadre des négociations annuelles (une augmentation collective de 1% et une hausse individuelle liée aux performances de 1%). Ils réclament une hausse générale des rémunérations de 4%.

Une nouvelle réunion d'échanges portant sur les conditions de travail est prévue lundi avec les syndicats.

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