Grève aux Antilles : le bras de fer continue
Situation toujours bloquée aux Antilles après presque un mois de grève générale contre la vie chère. Et rien ne semble en voie de relancer rapidement des négociations au point mort, tout particulièrement en Guadeloupe.
"Nous ferons respecter l'Etat de droit si besoin est. Avec fermeté mais sans brutalité", prévient ce matin le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France alors que le collectif LKP, à l’origine de la mobilisation, appelle au blocage des routes aujourd'hui.
Samedi déjà, le LKP avait rassemblé entre 9.000 (police) et 50.000 (organisateurs) manifestants. Un coup de force qui fait craindre un durcissement du conflit.
Officiellement, il n’y a pas de négociations entre le LKP, collectif contre l’exploitation qui refuse un assouplissement de la grève, le patronat, et les médiateurs installés par Yves Jégo.
S’il se dit confiant pour une sortie de crise rapide en Martinique, le secrétaire d’Etat à l'Outre-mer admet qu’en Guadeloupe, "la situation est plus compliquée".
"Ça suffit, la Guadeloupe ne peut plus attendre. Nous sommes à
la croisée des chemins", insiste Yves Jégo qui appelle le patronat à prendre ses responsabilités en formulant "une proposition complète très rapidement".
Mikaël Ponge, avec agences
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