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Google intègre une fonction "testament" à ses services en ligne

Le géant de l'Internet vient de lancer une nouvelle fonction pour ses services en ligne : les internautes peuvent choisir ce qu'il adviendra de leurs données, une fois leur compte devenu "inactif", autrement dit une fois qu'ils sont morts. A l'heure où chaque individu est ultra-connecté au cours de sa vie, la question de l'identité numérique après la mort devient de plus en plus prégnante.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Shohei Miyano Reuters)

Il y a des nouvelles fonctionnalités plus joyeuses que celle-là. Google vient de lancer une fonction "testament" sur ses services en ligne. Le but ? Permettre aux internautes de choisir ce qu'il adviendra de leur compte Gmail ou Youtube, et des données qui y sont stockées, une fois qu'ils seront morts. La nouvelle fonction est baptisée "gestionnaire de compte inactif" (à découvrir ici) et est disponible sur une série de services (Gmail, Youtube, Picasa, Google+, Drive, etc).

"Ce n'est pas agréable de penser à la mort. Mais prévoir ce qu'il adviendra le jour où l'on partira est vraiment important pour ceux qu'on laisse derrière nous ", indique Google sur un de ses blogs. "Nous espérons que cette nouvelle fonction vous permettra de préparer votre  vie numérique après la mort, d'une manière qui protège votre vie privée et  votre sécurité ", poursuit le géant américain. 

Supprimer ses données ou les léguer à ses proches ?

Grâce à cette nouvelle fonction, l'internaute peut définir un délai d'expiration au terme duquel son compte est considéré comme "inactif". Une fois ce délai dépassé, l'internaute peut choisir que son compte soit totalement supprimé ou que des données soient transmises à des proches. Pour éviter toute méprise, le "gestionnaire de compte inactif" lui envoie un mail (sur une adresse alternative) ou un SMS avant l'expiration du délai. Sans réponse (d'outre-tombe), les préférences de l'internaute seront mises en application.

Google est loin d'être le premier à se pencher sur la question de ce que devient l'existence numérique une fois l'existence physique terminée. De nombreuses entreprises se sont engouffrées dans la brèche et proposent des services funéraires 2.0. Facebook, lui, propose une manipulation pour signaler qu'une personne est décédée, en justifiant d'un acte de décès. 

Lire à ce sujet notre dossier  Facebook, le plus grand cimetière de la planète ?

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