François Hollande appelle à l'apaisement en Ukraine

François Hollande présidait cet après-midi la deuxième cérémonie officielle de cette journée de commémoration du débarquement de Provence. Dans son discours, prononcé à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle devant 800 invités, il a notamment rendu hommage aux armées africaines qui avaient pris part au débarquement de 1944.

Face à lui, une centaine de vétérans du débarquement de Provence, parmi lesquels des anciens combattants algériens, marocains ou tunisiens, ainsi qu'une quinzaine de chef d'Etat et de gouvernement, africains pour la plupart.

La France n'oublie pas "le sacrifice des anciens"

Après avoir longuement évoqué cette "armée mélangée, composite, cosmopolite", François Hollande a adressé un message "à la jeunesse d'Afrique " et aux "jeunes Français issus de l'immigration ". 

Aux premiers, il a souhaité "dire que nous n'avons pas oublié le sacrifice des anciens, et que la France sait ce qu'elle leur doit, même si elle a mis du temps, trop de temps, pour en tirer toutes les conséquences en termes d'émancipation et de reconnaissance ". Aux seconds, il a affirmé qu'ils pouvaient "être légitimement fiers " de cette histoire dont ils sont "les hériters ".

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Un devoir de solidarité en Afrique et au Moyen-Orient

Dans son discours, le chef de l'Etat est revenu sur la situation internationale et la nécessaire solidarité avec les populations irakiennes, syriennes, ou d'états d'Afrique. Il a notamment évoqué l'avancée de l'Etat islamique en Irak, saluant la décision de l'Union européenne de fournir des armes aux combattans kurdes qui tentent de limiter leur progression, ainsi que sur la trêve entre Israël et Gaza : "il faut que chaque peuple puisse vivre dans la sécurité et dans la dignité, dans un Etat qui est le sien ".

Rappelant sa rencontre avec ses homologues russe et ukrainien lors des commémorations du débarquement de Normandie, en juin, François Hollande a également lancé un appel aux deux hommes afin qu'ils "[préviennent] toute escalade ", et que la Russie respecte "l'intégrité territoriale de Kiev ".