François Hollande affiche sa fermeté et ne laissera pas faire la "TVA sociale"
François Hollande veut être un président "normal ", "stable, cohérent, constant, capable de rassembler, de réconcilier les Français ". Et des propositions, "je n'ai cessé d'en faire ", a souligné le candidat socialiste, citant le "contrat de génération ", les "moyens qu'il faut donner à l'Education nationale ", ou une "réforme fiscale qui fusionnera l'impôt sur le revenu et la CSG ".
"Je présenterai à la fin du mois " de janvier un "projet (...) dans la limite des moyens qui nous sont permis ", a-t-il ajouté. François Hollande a par ailleurs critiqué la "TVA sociale " que le gouvernement veut instaurer avant l'élection présidentielle.
"Je récuse et la méthode, et la disposition. Je ne veux pas que les Français soient affligés de trois ou quatre points de TVA qu'on appellera 'sociale', parce qu'il y aura une baisse de cotisation non pas des salariés, mais des employeurs, pour une compétitivité qui ne sera pas améliorée ", a-t-il estimé. C'est une "mystification économique et une faute sociale", selon lui.
Non à la TVA sociale
Dénonçant une "mystification économique " et une "faute sociale ", François Hollande s'est élevé contre le projet de "TVA sociale " que Nicolas Sarkozy veut instaurer avant l'élection présidentielle.
"Je refuse et la méthode et la disposition ", a déclaré sur France 2 le candidat socialiste à l'Elysée, reprochant au chef de l'Etat de vouloir agir "alors même que les électeurs veulent choisir" lors du scrutin.
La ministre du Budget, Valérie pécresse, a confirmé que "la TVA sociale verra le jour en France avant l'élection présidentielle du printemps ".
"Je ne veux pas que les Français, qui vont déjà assumer le redressement financier, soient affligés de trois ou quatre points de TVA pour la TVA sociale ", a réagi François Hollande.
Ce matin, François Hollande était déjà passé à l'attaque. Dans une lettre aux Français publiée dans "Libération", il critique le bilan de Nicolas Sarkozy, cinq années d'une "présidence de la parole " par un "président des privilégiés ".
Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé dénonce "l'imposture " de François Hollande qui se complaît à ses yeux dans "l'ambiguïté ".
Dans une interview au Figaro de demain, Jean-François Copé estime que le candidat socialiste fait "tout pour esquiver la moindre proposition courageuse sur les sujets difficiles ."
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