Féminicide de Mérignac : la mission d'inspection du gouvernement pointe "une suite de défaillances" dans le suivi du mari
Le gouvernement avait lancé une mission d'inspection afin d'éclaircir les dysfonctionnements dans le suivi du meurtrier présumé de Chahinez B., brûlée vive par son mari le 4 mai à Mérignac.
La mission d'inspection diligentée par le gouvernement après le féminicide de Mérignac (Gironde), où une femme de 31 ans, a été brûlée vive par son mari déjà condamné pour violences conjugales, pointe dans un rapport d'étape "une suite de défaillances" dans le suivi du meurtrier présumé, ont annoncé mercredi 12 mai les ministres de la Justice et de l'Intérieur. Les manquements peuvent "être reprochés à différents acteurs dans la communication et la coordination entre les services", explique le communiqué du ministère de l'Intérieur.
Le 4 mai, Chahinez B. avait été tuée par son mari, un homme de 44 ans multi-récidiviste et condamné en juin 2020 à 18 mois de prison, dont neuf assortis d'un sursis probatoire. Le tueur présumé était sorti en décembre et ne disposait pas d'un bracelet anti-rapprochement, un dispositif mis en place contre les violences conjugales.
"La mission doit se poursuivre pour caractériser ces dysfonctionnements et proposer les initiatives propres à y remédier", précise le communiqué du gouvernement. Le rapport définitif devrait être remis le 10 juin.
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