Cet article date de plus de trois ans.

Féminicide dans le Val-d’Oise : un homme déjà condamné deux fois pour violences

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Féminicide dans le Val-d’Oise : un homme déjà condamné deux fois pour violences
Féminicide dans le Val-d’Oise : un homme déjà condamné deux fois pour violences Féminicide dans le Val-d’Oise : un homme déjà condamné deux fois pour violences (France 2)
Article rédigé par France 2 - I. Bornacin, O. Feniet, O. Coadou, C.Cormery, C.Hilary, G. Le Goff, G. Sellem
France Télévisions

Dominique G. a tué sa femme avant de se donner la mort dans son entreprise de Domont (Val-d’Oise) lors d’une prise d’otage jeudi 17 décembre. Il avait déjà été condamné à deux reprises pour des faits de violences sur son épouse.

Lors d’une prise d’otage à Domont (Val-d’Oise), Dominique G., qui s’était retranché dans son entreprise, a tué son épouse avant de se suicider, jeudi 17 décembre. Un drame qui a été précédé de nombreux épisodes de violences conjugales, comme le raconte Pierre Piquet, le père de la victime : "C’est un échec, j’ai échoué, elle est morte (…) cet homme m’a dit que de toute façon il la tuerait et qu’il la poursuivrait jusqu’au dernier jour".

Aucune ordonnance de protection accordée

Le couple, marié depuis dix ans, avait trois filles. Les coups ont commencé lorsque Cécile Piquet a demandé le divorce. Le 28 novembre 2018, dans l’entreprise où ils travaillaient tous les deux, une scène terrible s’est produite. "Cécile a été battue, il l’a jetée par terre, il l’a traînée dans les escaliers, il l’a jetée dehors, les enfants étaient à l’étage et ils ont vécu ça comme un cauchemar", se souvient le père endeuillé.

Suite à d’autres épisodes de violences et de harcèlement, Dominique G. est condamné à deux reprises : une première fois à 12 mois de prison avec sursis le 25 novembre 2019, puis en septembre 2020 à trois mois de prison ferme. Aucune mesure d’éloignement n’est prononcée et la peine n'est pas appliquée. "Le système judiciaire a fait comme il a pu, mais il a failli quand même", réagit Me Yves Beddouk, l’avocat de la défunte. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.