Fin de vie : les médecins encore divisés sur la question de l’euthanasie
Pour les 184 membres de la convention citoyenne sur la fin de vie, il faut faire évoluer la loi. 76% d’entre eux sont pour l’aide active à mourir, 23% sont contre. La personne en fin de vie devrait avoir le choix entre le suicide assisté ou l’euthanasie. Dans les services de soins palliatifs, comme à l’hôpital Curie à Paris, les médecins sont majoritairement contre l’euthanasie. Le Dr Alexis Burnod, chef de service soins palliatif, explique : "Nous, en tant que soignants, notre engagement viscéral […] c’est d’aider les gens à vivre lorsqu’ils sont traversés par la maladie, le handicap, la vieillesse. […] Pour nous, l’acte de faire mourir n’est pas un acte de soin."
"Un véritable choix pour chaque citoyen"
Au contraire, pour le Dr Anne Vivien, ancienne anesthésiste, il faut que la loi évolue en s’inspirant de la convention citoyenne. "C’est exactement ce que nous demandons à l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, c’est-à-dire un véritable choix pour chaque citoyen de pouvoir décider des conditions de sa fin de vie en France." Depuis 2019, les médecins belges sont de plus en plus sollicités pour une euthanasie par des familles françaises.
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