Cet article date de plus d'onze ans.

Entre 5.000 et 30.000 personnes dans la boue de Notre-Dame-des-Landes

Le Festival de musique "FestiZad", organisé par les opposants au projet d'aéroport du Grand Ouest, a ressemblé plusieurs milliers de personnes sur le bocage nantais. Les secours n'ont pas relevé d'incidents majeurs pendant les trois jours de "révolte festive". La préfecture de Loire Atlantique dénonce "un manque total d'organisation".
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Se compter et relancer la mobilisation après la manifestation
du 17 novembre
dernier dans un esprit de "confrontation festive
directe
". Pendant trois jours, le site du projet d'aéroport de
Notre-Dame-des-Landes a vu défiler des milliers d'opposants pour le "FestiZad".

Si les
organisateurs évoquent la présence de 30.000 personnes pataugeant dans la boue, les gendarmes ont comptabilisé 8.000 opposants samedi soir tandis
que la préfecture en comptait au moins 5.000.

Pas d'incidents majeurs

Pas de confrontation directe entre festivaliers et forces de
l'ordre pendant ce "FestiZad ". Les secours ont procédé à neuf
interventions, dont cinq hospitalisations.

Pour autant, les autorités et les
organisateurs se sont tour à tour accusé de ne pas garantir la sécurité du
festival. Du côté de la préfecture de Loire Atlantique, on déplore "le
manque total d'organisation
", sans parking ni service médical. Les
"Zadistes", eux, ont dénoncé la mise en place de barrages routiers
sur les principales voies d'accès au site, mettant "en danger des milliers
de personnes
". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.