En grève de la faim pour protester contre la politique d'immigration
Le projet de loi “accentuera les caractères restrictifs et répressifs du dispositif législatif. En acceptant peu à peu de considérer les migrants comme des personnes de moindre droits, nous perdons par là-même une part de notre propre humanité.” explique Jean-Paul Nunez, pasteur à la Cimade à Montpellier.
Les jeûneurs sont présents tous les jours de 11h à 21h sur une place adjacente au palais Bourbon. Ils restent sous une tente, entourée de banderoles sur lesquelles sont écrits les slogans suivants : “Les étrangers vont déguster, nous jeûnons.” ou encore “Refusons la haine-ième loi”. A partir de 21h, ils sont hébergés dans un lieu ecclésial du quartier.
Le mouvement s'exporte en régions
Des associations ont emboîté le mouvement à Valence, Bordeaux, Nîmes et Toulouse. Elles organisent dès aujourd'hui des jeûnes tournants de soutien.
Les neuf jeûneurs ont reçus quelques messages de soutien ou de sympathie. Parmi elles, le député socialiste de Paris, Serge Blisko : “on n'est pas tous chrétiens, pas tous militants associatifs, il y a une grande diversité, mais nous sommes tous non-violents.” Le président de l'Église réformée de France, Laurent Schlumberger appelle de son côté “les élus du peuple à revenir à ce qui peut faire le vivre ensemble et non pas agiter des peurs.”
_ Pendant encore neuf jours, les jeûneurs sont suivi par un médecin.
Thibault Lefèvre, avec agences
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