Vincent Peillon annonce la création de 4 000 postes au collège
Ils seront chargés des temps d'accompagnement pédagogique qui doivent être mis en place au sein des enseignements, à la suite de la réécriture des programmes.
Alors que la France a récemment dégringolé au classement Pisa, qui compare les compétences scolaires des enfants de 15 ans dans les pays développés, Vincent Peillon veut renforcer les moyens dont dispose le collège. Le ministère de l'Education nationale a annoncé, vendredi 6 décembre, la création de 4 000 postes pour des temps d'accompagnement devant permettre aux élèves de progresser à leur rythme.
Cette annonce a été faite lors d'une réunion avec le Conseil supérieur de l'éducation, instance consultative qui rassemble syndicats d'enseignants, parents d'élèves, collectivités. Peillon y a présenté les orientations données au Conseil supérieur des programmes (CSP), chargé de refondre les programmes.
"Au collège, la réécriture des programmes devra permettre aux enseignants de travailler autrement, pour que tous leurs élèves puissent mieux apprendre", indique le communiqué. "Cela suppose que les enseignants aient du temps pour faire progresser chacun à son rythme. Sans bouleverser les horaires de chaque discipline", la réforme "s'accompagnera de l'introduction de temps d'accompagnement pédagogique au sein des enseignements", continue le texte, "avec la création de 4 000 postes dans les collèges".
Fin d'une note de comportement
Peillon a aussi annoncé "la suppression de la note de vie scolaire", conformément au souhait d'une "très large majorité de la communauté éducative" et à l'avis du CSP. Cette note est attribuée aux collégiens de 6e à la 3e "et intervient dans l'attribution du brevet des collèges".
Elle évalue un "savoir-être" au sein de l'établissement suivant l'assiduité, le respect du règlement intérieur, la participation à la vie de l'établissement, et l'obtention de l'attestation de sécurité routière et de l'attestation de formation aux premiers secours.
Cette note, très critiquée, "ne permet pas d'établir une évaluation reconnue par tous comme claire et équitable" et n'a pas amélioré "la situation de la vie scolaire, notamment dans les établissements les plus difficiles", ajoute le ministère.
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