: Vidéo A Paris, des milliers d’étudiants et d'enseignants-chercheurs demandent une rallonge budgétaire
Ils dénoncent ce vendredi une rentrée universitaire marquée par des amphis et des classes surchargées et la précarité des enseignants-chercheurs.
Ils sont des milliers dans les rues de Paris, ce vendredi 16 octobre, pour réclamer une rallonge budgétaire, après une rentrée universitaire marquée par des amphis et des classes surchargées et la précarité des enseignants-chercheurs. "Sapin, ton budget nous fout les boules", clament les étudiants qui marchent au sein du cortège qui se rend à Bercy, espérant être reçus par le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin.
65 000 inscriptions supplémentaires dans les facs
Le projet de loi de finances en cours d'examen à l'Assemblée nationale prévoit un budget stable en 2016 pour l'enseignement supérieur et la recherche, à 25,6 milliards d'euros, alors que les universités françaises doivent faire face à 65 000 inscriptions supplémentaires (38 700 hors double inscription des étudiants des classes préparatoires).
"Notre génération n'accepte pas qu'au nom de l'austérité, on ait des conditions d'études qui soient dégradées", déclare William Martinet, président de l'Unef, première organisation étudiante. Alexandre Leroy, président de la Fage, autre syndicat étudiant, rappelle que "cette année, on a 65 000 étudiants de plus. Et on sait que d'ici 2020, on aura 10% d'augmentation".
Le Tumblr masalledecoursvacraquer accumule les clichés d'amphithéâtres et salles de TD (travaux dirigés) surpeuplées, avec des étudiants contraints de prendre des notes par terre, et parfois dans les couloirs, faute de place.
L'Union nationale lycéenne (UNL) s'est associée à ce mouvement, revendiquant un "droit à l'avenir" pour les adolescents. Quant aux syndicats et collectifs de l'enseignement supérieur et de la recherche (Snesup-FSU, SNTRS-CGT, SGEN-CFDT Recherche, Solidaires, Sciences en marche...), il manque à leur secteur "des milliards" d'euros.
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