Universités : nouvelle journée de mobilisation jeudi
Le mot d’ordre reste le même : retrait de la réforme sur les enseignants-chercheurs, arrêt des suppressions de postes et des restrictions budgétaires, report de la réforme de la formation des maîtres, ou encore l’augmentation des bourses universitaires.
Une vingtaine de défilés sont de nouveau annoncés ce jeudi à Bordeaux, Marseille, Lille, Calais, Dijon, Dunkerque, Le Havre, Lyon, Nice, Reims, Strasbourg, Toulouse ou encore Paris, où le cortège partira à 15 heures de la place d’Italie pour se rendre jusqu’aux abords du métro Sèvres-Babylone, à deux pas de Matignon et de l’Assemblée nationale.
Il s’agit de la troisième journée nationale d’action des personnes des universités et des étudiants depuis le début du mois. La dernière, le 10 février, avait rassemblé entre 50 et 100.000 manifestants. Elle intervient au lendemain du sommet social de l’Elysée, dans un contexte social très tendu, insurrectionnel même en Guadeloupe, et dans la perspective d’une nouvelle journée d’action interprofessionnelle en préparation pour le 19 mars prochain.
Aujourd'hui déjà, quelques dizaines d’étudiants de Normale Sup’ ont symboliquement enterré l’enseignement supérieur et la recherche.
Accompagnés de quelques professeurs de l’Ecole normale supérieure, les "proches" se sont réunis dans la cour du prestigieux établissement. Sur les bancs, des femmes voilées de noir, paquets de mouchoirs à la main, mimaient des sanglots. Les autres se recueillaient debout, tête baissée, autour du cercueil de l’enseignement supérieur, orné de fleurs et couronnes mortuaires. La sono diffusait une marche funèbre de Chopin.
Gilles Halais avec agences
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