Cet article date de plus de treize ans.

Université : inscrivez-vous sur le web

Dès aujourd’hui et jusqu'au 20 mars, tous les élèves de terminale peuvent commencer à s'inscrire dans l'enseignement supérieur par une procédure centralisée sur internet, intitulée "Admission Postbac", qui concerne la quasi-totalité des formations.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Radio France © France Info)

L'objectif de ce portail est de "simplifier les démarches" et, à terme, d'"avoir un point d'entrée unique" pour toutes les formations, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Il permet, entre autres de s'inscrire à l'université (dont médecine ou pharmacie), en Sections de technicien supérieur (STS), en Instituts universitaires de technologie (IUT), en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), en écoles d'ingénieurs. Ce portail exclut toutefois les écoles de commerces, paramédicales, d'architecture, les Instituts d'études politiques, ou encore l'université Paris-Dauphine, dont le statut lui permet de sélectionner ses élèves. Il faut là faire des demandes d'inscription distinctes.

Né en 2002 pour les CPGE, le dispositif Admission Postbac s'est peu à peu étendu : il concernait 24 académies sur 30 l'an dernier pour tout ou partie des formations, et il est généralisé cette année à l'ensemble des académies. Jusqu'au 20 mars, chaque élève doit donc s'inscrire et saisir ses vœux par ordre de préférence. Le nombre maximum de demandes est de 36 dont 12 par type de formation. Par exemple 12 demandes sont possibles pour des CPGE ou des classes préparatoires aux études supérieures, 12 pour une première année universitaire, 12 pour des formations d'ingénieurs.

Cette procédure doit être complétée, hormis pour une demande de licence à l'université, par la constitution et l'envoi de dossiers-papier, une deuxième phase qui sera close le 3 avril. C'est à partir du 9 juin que les élèves commenceront à avoir des "propositions d'admission", toujours via le portail Admission Postbac. Ils pourront répondre un "oui définitif" s'ils sont satisfaits ou un "oui mais" s'ils espèrent avoir une formation mieux placée dans leur liste de voeux lors de deux autres phases d'admission (à partir du 23 juin puis du 14 juillet). S'ils répondent un "non mais", ils risquent de ne pas avoir d'autres propositions et s'ils disent "démission générale", ils ne sont plus considérés comme candidats à aucune formation.

Le but est une "meilleure optimisation de l'affectation des places offertes", explique le ministère. Si un élève obtient satisfaction sur l'un de ses premiers vœux, ses autres demandes s'annulent, au profit d'autres candidats en attente d'admission sur ces mêmes formations. La dernière étape consistera en une inscription administrative dans l'établissement retenu. A noter que pour une demande de formation en université, l'élève peut bénéficier de "l’orientation active", déjà expérimentée l'an dernier: cette démarche de conseil, parfois obligatoire, consiste, pour les universités, à donner un avis, non contraignant, sur le choix de filière d'un futur bachelier, en fonction de son parcours scolaire et de son projet professionnel. L'université peut éventuellement proposer un entretien personnalisé avec l'élève. 4.000 ont été proposés l'an dernier, 1.700 se sont réellement tenus.

Caroline Caldier avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.