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Tirage au sort des étudiants franciliens en médecine : entre quiproquo et confusion

Il n'y aura pas de tirage au sort pour les étudiants franciliens en médecine. C'est la mise au point du rectorat de Paris, jeudi après-midi, après les révélations du journal Le Monde. "Tous les bacheliers d'Ile-de-France pourront suivre les études de leur choix", assure le communiqué. Pourtant, l'association nationale des étudiants en médecine affirme qu'on lui a annoncé le contraire la veille.
Article rédigé par Gaële Joly
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Etudiants devant l’entrée de la faculté Paris Descartes © Maxppp)

D'après le communiqué du rectorat de Paris, il n'est pas question de tirage au sort. Tous les étudiants d'Ile-de-France pourront s'inscrire en médecine, comme ils le souhaitent. Et si les universités franciliennes ont tablé sur 7.500 places disponibles à la rentrée prochaine pour généralement 8000 candidats,  on pourra ajuster ce plafond si nécessaire.  Pas d'inquiétude donc. Voilà le message qu'on relaie aussi au cabinet de Thierry Mandon  le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et la Recherche, qui ajoute même qu'il n'y a pas plus stupide comme moyen de sélection que le tirage au sort. Mais aucun des deux n'a souhaité s'exprimer sur l'antenne de France Info.

"On est un peu perplexe "

Il règne tout de même une certaine confusion. Car d'après l'association nationale des étudiants en médecine, le rectorat leur a bel et on lui a affirmé le contraire mercredi. "Hier le rectorat nous annonçait un tirage au sort en Ile-de-France, aujourd'hui le ministère de l'Enseignement supérieur nous annonce qu'il n'en a jamais été question et que les chiffres étaient indicatifs, donc on est un peu perplexe ", a réagi sur France info son vice-président Rémi Patrice, qui se dit toutefois "très content que les futurs étudiants en Paces n'aient pas à subir le hasard pour obtenir la filière médecine ".

"On est un peu perplexe", a réagi le vice-président Rémi Patrice de l'association des étudiants en médecine

Finalement, pour les étudiants en médecine c'est donc un soulagement, mais ils veulent rester vigilants. Si ce quiproquo a existé c'est bien qu'on se pose la question au gouvernement. Pour l’instant, il n'en est pas question pour la rentrée 2016.  

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