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Etudes de médecine : "Il n'y aura pas de tirage au sort", assure le rectorat de Paris

Les étudiants franciliens se destinant à la médecine pourront suivre les études de leur choix, assure ce jeudi le rectorat de Paris, en assurant qu'"il n'y aura pas de tirage au sort". Le rectorat réagissait à une information du quotidien Le Monde avançant l'hypothèse "plus que probable" d'un recours au tirage au sort, faute de places suffisantes en première année.
Article rédigé par franceinfo
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  (Illustration. Etudiants devant l’entrée de la faculté de médecine Paris Descartes © Maxppp)

Le rectorat de Paris explique que, comme l'an dernier, environ 8.000 bacheliers choisiront, en premier vœu sur le portail Admission post-bac (APB), de s'inscrire en première année commune aux études de santé (PACES). Pour préparer la rentrée universitaire, une répartition des places d’accueil a été faite "sur la base de 7.500 places uniquement pour l'inscription directe en PACES", confirme le communiqué.

Mais le rectorat de Paris précise que ces 7.500 places en première année ne correspondent qu'à une première répartition, qui tient compte des besoins estimés à la suite des demandes des élèves dans le cadre de la procédure APB. "Ce nombre pourra évoluer si nécessaire."

"La première répartition de 7.500 places devrait être suffisante, mais elle sera ajustée si nécessaire"

Les 8.000 demandes évoquées seront in fine moins nombreuses pour deux raisons : certains élèves de terminale qui ont dans un premier temps demandé à accéder à la première année de médecine vont finalement décider de changer d'orientation. Et, par ailleurs, certains élèves de terminale vont malheureusement rater le bac, précise-t-on.

"Le rectorat de Paris suivra de près les choix définitifs des candidats une fois les résultats du baccalauréat connus. Ce travail doit permettre d’éviter le recours au tirage au sort et permettre à tout nouveau bachelier francilien de pouvoir suivre les études de son choix", souligne le communiqué. "La première répartition de 7.500 places devrait être suffisante, mais elle sera ajustée si nécessaire", répète-t-on.

Le rectorat réagissait à une information du quotidien Le Monde avançant l'hypothèse "plus que probable" que "près de 8% des candidats à la première année commune aux études de santé (Paces) pourraient être redirigés vers le second choix "après tirage au sort'.

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