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Soupçons de bizutage : l'Université de Poitiers saisit le procureur de la République

Le président de cette université a demandé au procureur, "qu'il diligente une enquête et décide de l'opportunité d'éventuelles poursuites". Les faits se seraient produits le 4 octobre pendant une "journée d'intégration" d'étudiants de 1re année de licence STAPS. Le bizutage est puni par la loi depuis 1998.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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C'est l'association contre le bizutage qui a alerté le rectorat. Dans une lettre l'ACB dénonce un "bizutage particulièrement humiliant, avec des étudiants menacés en
amphis, nus et salis, la tête dans un bac à contenu immonde...
" Pour son président Alexandre Andujar, "nous nous trouvons devant des actes caractérisés selon la loi contre le bizutage et nous attendons que l'administration et le corps judiciaire réagissent  à la proportion de la gravité des faits."

Le courrier contenait un lien à une vidéo disponible sur
Youtube, qui a depuis été retirée. Les étudiants concernés sont en  première année de Sciences et techniques
des activités physiques et sportives.

Yves Jean, le président de cette université a donc saisi le procureur de
la République même s'il reste très prudent, voir compréhensif : "Aucune
plainte n'a été déposée ce qui me conduit à être très prudent sur cette
notion de bizutage."

Sur cette vidéo dont les auteurs ne sont pas connus, quelques lignes  donnaient une définition "stapsienne " de l'intégration: un "lieu de regroupement cadré, en plein air où farine, huile,  œuf, 
lait, vinaigre, tomates,  mousse à raser, alcool...cohabitent  paisiblement."

 

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