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Rythmes scolaires : une semaine décisive

Le ministre Vincent Peillon a présenté mardi aux syndicats d'enseignants sa vision de la journée de classe pour la prochaine rentrée. Les syndicats sont déçus : les semaines sont toujours trop lourdes. Ils demandent au ministre d'avoir de l'ambition face aux collectivités locales reçues ce mercredi.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le futur
emploi du temps des écoliers est en pleine négociation. Vincent Peillon a
présenté son scénario. A savoir des journées de classe de cinq heures. La
cloche sonnerait la sortie à 16 heures au lieu de 16h30. Les élèves auraient
classe les mercredi matin pendant trois heures et bénéficieraient de trois
heures d'aide aux devoirs assurées par les enseignants.

Pour les syndicats
le calcul est vite fait : les semaines restent très lourdes pour les enfants
comme pour les enseignants. Vincent Peillon ne touchant pas aux grandes vacances, l'addition donne en
effet 23 heures de cours par semaine
contre 24 actuellement. Le ministère de l'Education a confirmé que le passage à
la semaine de 4,5 jours se ferait avec un nombre d'heures de service annuelles
"constant" .

L'investissement des collectivités locales : enjeu crucial

Les
enseignants attendaient un réel allègement des journées. Ils sont sortis mardi
déçus de leur rendez-vous au ministère. Dans l'idéal les syndicats préfèreraient
que le temps de cours au sens strict se termine à 15h30. Il pourrait être suivi
d'un temps d'aide aux devoirs, puis ensuite d'activités culturelles et
sportives. Problème : le ministre arrivera-t-il à convaincre les collectivités
locales ? Tout l'enjeu est de savoir si elles seront prêtes à financer ces
activités dites "périscolaires" à partir de 15h30.

 

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