Réforme du collège : la grève des enseignants moins suivie que le 19 mai dernier
Les enseignants sont toujours mobilisés contre la réforme des collèges. Ils étaient appelés à se mobiliser ce jeudi mais ils ont été beaucoup moins nombreux que le 19 mai dernier. Moins de 12% de grévistes, 11,9 précisément, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Education nationale.
12% de grévistes dans le secondaire contre la réforme #college2016 selon le ministère de l'éducation
— QUILLERET Célia (@QUILLERET) June 11, 2015
C'est plus de deux fois moins que lors de la précédente journée de grève, le 19 mai dernier. Ils étaient alors 27,6%, toujours selon les chiffres du ministère. Partout, les chiffres sont en baisse. Comme par exemple dans l'académie de Bordeaux.
Grève dans les collèges 8,20% de participants dans @acbordeaux contre la réforme Vallaud Belkacem. Ils étaient 21,7% le 19 mai dernier
— France Bleu Périgord (@Bleu_Perigord) June 11, 2015
L'intersyndicale, qui réunit une dizaine d'organisations, avait appelé à des manifestations partout en France. A Toulouse, un cortège est parti à 14 heures du Palais de Justice.
Le cortège des profs à #Toulouse #collège2016 1500 personnes (photo @jlaignezfbt) pic.twitter.com/D2HibyWo96
— France Bleu Toulouse (@Bleu_Toulouse) June 11, 2015
1.500 manifestants se sont dirigés vers la Préfecture où une délegation a été reçue, tout comme à Marseille.
#college2016 délégation intersyndicale fsu, siaes, fo, cgt, sud + associations de spécialistes reçue en ce moment en préfecture à #Marseille
— JB Verneuil (@JB_Verneuil) June 11, 2015
A Paris, les manifestants se sont donnés rendez-vous dans le quartier Port-Royal.
Paris. Entendu dans le défilé contre #college2016 : "Les heures disciplinaires décroissent, les savoirs trépassent" pic.twitter.com/VhTReLHwGg
— SNES-FSU (@SNESFSU) June 11, 2015
L'intersyndical a mis en ligne une pétition pour demander l'abrogation du texte le 21 mai, le lendemain de la publication de la réforme au journal officiel, vécue comme une "provocation" . Le 11 juin, plus de 23.000 personnes l'avaient signée.
Le texte controversé prévoit notamment la fin des classes bilangues, l'allégement du programme de latin-grec, et l'enseignement d'une seconde langue pour tous les élèves dès la 5e.
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