Mercredi 11 mai, les lycéens ont passé leur bac et plus exactement les épreuves de spécialité créées par la réforme de Jean-Michel Blanquer. Elles avaient été annulées l'an dernier puis reportées en raison du Covid-19, mais l'exécutif réfléchit déjà à réformer sa réforme.
Le coup d’envoi du bac avec les réformes de spécialités a été donné le mercredi 11 mai. Cette nouveauté de la réforme a été expérimentée en conditions réelles pour la première fois. Ces épreuves auraient dû avoir lieu en mars et être prises en compte pour l’orientation post-bac, mais elles ont été reportées en raison de la crise sanitaire. La réforme lancée il y a trois ans n’a jamais été organisée comme initialement prévue. Les critiques ont fusé, avec une place pour les mathématiques jugée insuffisante.
Des programmes un peu lourds pour les professeurs
Les programmes pourraient être allégés. L’artisan de la réforme lui-même reconnaît des évolutions à mettre en place sur ce point. "Pour les spécialités, on a conçu des programmes qui sont assez exigeants et qui sont probablement un peu lourds pour les professeurs", estime Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille (Nord).
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