Professeurs et parents réclament un cartable essentiel de manuels scolaires
Pour la quasi-totalité des parents d’élèves et des
enseignants, les manuels scolaires en primaires sont souvent trop vieux et pas
mis à jour par rapport aux programmes. Des professeurs et des parents qui les
estiment utiles, pratiques et rassurants. Ils restent pourtant souvent le parent pauvre des équipements pédagogiques, principalement en raison d'un manque de moyens disent les enseignants.
Ce sondage mené par Opinion Way révèle que 10% des élèves de primaire n’ont pas de manuel de lecture,
40% de manuel d’histoire-géographie. Par ailleurs, seules deux disciplines sur neuf sont
enseignées avec des manuels relativement conformes aux programmes – essentiellement
le français et les mathématiques - .
Dans cette enquête, 94% des parents et 85% des enseignants
se disent donc favorables à la
définition au niveau national d’un ensemble de manuels commun pour tous les
enfants de primaire, il s’agirait d’un "cartable essentiel de livres".
Sa mise en place permettrait, selon l’ensemble des acteurs interrogés, de
garantir l’égalité des chances au niveau national et plus d’équité entre les
enfants de toutes les écoles.
Les éditeurs, de leurs côtés, demandent une liste de six
manuels essentiels pour tous les élèves. Un livre ou un fichier de mathématiques,
un manuel de lecture, un dictionnaire et un livre de littérature jeunesse pour
le cycle II (CP et CE1 – la grande section de maternelle n’est pas concernée).
Pour le cycle III (du CE2 au CM2) ils réclament, en plus des manuels
précédents, l’ajout d’un livre de grammaire et de conjugaison et un manuel d’histoire-géographie.
Les éditeurs ont fait leur calcul. Aujourd’hui les manuels
coûtent 13,50 euros par élève et par an. Si les écoles divisent par deux leur
budget photocopie (12,30 euros par élève et par an), il suffirait de rajouter
trois ou quatre euros chaque année par enfant pour constituer ce cartable
essentiel de manuels en trois ans.
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