Malgré la baisse du nombre de candidats aux concours de l'Educationnationale observée ses dernières années, Vincent Peillon a assuré jeudisur Europe 1 que tous les élèves auront un enseignant face à eux à larentrée du 4 septembre.557 classes supplémentaires dans le primaireCette annéeprès de 700 places au Capes externe n'avaient pas trouvé preneur, fautede lauréats. Les disciplines les plus touchées étant les lettres, lesmathématiques et l'anglais. Pour pallier à ce manque d'effectif, leministère de l'Education a alors décidé de faire appel à des candidatsqui ont échoué au concours de l'agrégation pour enseigner.Dansle cadre d'un plan d'urgence, 6.000 postes dont 1.280 de professeurs ontété créés pour la rentrée, a précisé le ministre. Il s'agit de 1.000postes de professeurs des écoles (primaire), et 280 postes d'enseignantsdans les collèges et lycées.Selon Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUIPP-FSU, principalsyndicatdes professeurs des écoles, les nouveaux postes permettront notammentd'ouvrir 557 classes supplémentaires dans le primaire. Une centaine deplace de professeurs remplaçants et de poste Rased (enseignantsspécialisés dans l'accompagnement des élèves endifficultés) seront également créés.5.000 inscrits en plus auxconcours de l'enseignementVincent Peillon a souligné que 77.000postes avaient été supprimés par la droite en cinq ans, ce quiconstitue pour le ministre "une casse sans précédent ". Il aégalement rappelé que la réforme de la formation des enseignants, ditede "masterisation ", adoptée en 2010, avait "dégoûté " lesétudiants de ce métier.Toutefois, le minsitre affirme que les "chosesont changé " et "qu'il y a 10% de plus déjà d'inscrits cetteannée " aux concours de l'agrégation et du Capes pour la session2013, soit près de 5.000 inscrits supplémentaires.Le présidentFrançois Hollande a fait de l'école sa priorité pendant la campagneélectorale, en promettant de créer 60.000 postes supplémentaires dansl'Education nationale durant son quinquennat.