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Pass culture : l'Unef regrette qu'il soit réservé uniquement aux jeunes de 18 ans

Pour le vice-président du syndicat étudiant, le chèque de 300 euros devraient être versé à tous les étudiants. "Avec des universités fermées depuis plusieurs mois, la culture est aussi un outil pour rompre l'isolement", défend Antoine Liénard.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une personne photographie un tableau dans un musée de Nancy (Lorraine). Photo d'illustration. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Expérimenté depuis deux ans dans 14 départements, le Pass culture se généralise à toute la France vendredi 21 mai. Tous les jeunes de 18 ans vont bénéficier de cette enveloppe de 300 euros à utiliser dans les lieux culturels. L'Unef attendait plus : "En tant que syndicat étudiant, on regrette que le Pass culture ne soit limité qu'aux jeunes de 18 ans et pas étendu à une tranche d'âge beaucoup plus importante", déclare, sur franceinfo, le vice-président, Antoine Liénard. Il se satisfait tout de même que ce chèque soit accordé "sans condition de ressources". 

Des offres culturelles pour les étudiants

Pour Antoine Liénard, le besoin d'accès à la culture est d'autant plus pressant dans le contexte sanitaire actuel. "Avec des universités fermées depuis plusieurs mois, la culture est aussi un outil pour rompre l'isolement." En temps normal, selon lui, l'université est censée "ouvrir à d'autres horizons culturels". "C'est pour ça que c'est une tranche d'âge charnière et qu'il est important de pouvoir bénéficier d'offres culturelles quand on est étudiant."

Le vice-président de l'Unef estime par ailleurs que la politique culturelle à destination des jeunes ne doit pas se limiter à ce Pass culture. "Il faut aussi financer les associations qui font vivre la culture, que ce soit dans les universités ou dans les quartiers". Ces associations "présentes sur les sites d'enseignement supérieur pour proposer des éléments culturels" aux étudiants "souffrent d'un gros problème de financement", selon Antoine Liénard. "Et là, avec la crise Covid et l'absence d'activité sur les universités, elles en souffrent d'autant plus", déplore-t-il.

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